dimanche 26 avril 2015

Tous Le Monde Aime Les Billets ?

OK.

Je me dévoue. (Dans dévoue, il y a vous mais aussi dé, ce qui fait que bien sûr : tout se joue sur un coup de dé. J’entends les détracteurs, les prévisionnistes, les déterminés et les planificateurs. Tout le monde ne s’appelle pas +Frederic Blondieau . Mais c’est vrai qu’au moins, on peut compter sur lui. Et ce chaque dimanche, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige. 

Ce n’est pas vrai pour tout le monde. N'allez pas penser que le masculin est forcément plus stable que le féminin, ce serait une erreur.

Chroniquer, c’est facile ? Oui, oui, je ne vous ferais pas le même coup deux fois. Retenons – si vous le voulez bien – l’idée de mordre : relions le à crocs.

Les crocs, expression usitée en la matière relativement tôt dans la matinée, en général vers 6 heures :   

- J’ai les crocs, tu viens ?
 Je suis déjà là.

Je vous présente une chronique plénière – notez qu’ici la représentation féminine est efficace, et assurée à 100% dans la  mesure ou je me dois de me convoquer moi-même, (et parfois, ça ne marche pas). 

Vous vouliez savoir pourquoi ?

Il parait que le féminin est imprévisible, au contraire du masculin. (Ça c’est vraiment moche Madame, vous n’avez aucun sens de rien, vous ne maîtrisez pas l’analytique féministe : refermons la parenthèse, je m’égare. C'est ma tendance naturelle : vous aviez vu Les Égarés d'André Techiné ? ). Mais non, mais non, pas de conclusion hâtive.

On  a quand même vu que qu’à l’école le masculin prime sur le féminin… Quelle poisse ! Ce qui est embêtant c’est qu’après, il faut prouver ceci cela, mais sous cette forme et pas une autre, qui nous renvoie là au verbe faire : FAIRE.

Je voulais vous présenter Les Mange-Forêts de Kim ALDANY pour des illustrations de Philippe Munch ( Les illustrations sont vraiment bien et gagneraient à être vues en couleur) édité sur les Presse MAME à Tours . (C'est important les imprimeurs, vous le saviez ?)

Le problème majeur étant le suivant : je n'ai pas encore eu le temps de le lire. Je me demandais justement comment inventer des chroniques marrantes, en me disant que c'était pas gagné. Et ça ne l'est pas encore, mais je crois qu'il y a un fil et je vais le suivre. Non, c'est faux, je ne l'ai pas choisi parce qu'il avait eu 3 prix ( Mais il les a eu : livre d'or 1995 des jeunes lecteurs Valenciennois, Prix 1995 des jeunes critiques de l'OCCE, 3ème prix-sélection 1995 des milles jeunes lecteurs), collection Pleine Lune.

Un extrait ? "L'animal ralentit sa progression, obliqua et se mit à tailler une clairière en spirale."

Ce n'est assez pas récent ? Ne vous habituez à rien, il n'y a pas de règles pour cette chronique : je ne suis pratiquement jamais en avance, ou très en avance, plus rarement vraiment en retard : bref.

Egalement, un petit roman. Petit pour le déterminer, sans idée préconçue, extrait :

- Alors qu'est-ce que tu as que je n'ai pas ? le défia Art. A part ta tendance à te faner ?  

Ah oui, pardon, c'est GENESIS (pas celui-ci : celui-là) de Bernard Beckett (ça sonne bien !), traduit de l'anglais par Laeticia Devaux ( les traducteurs Devaux bien).

Autre extrait ?
Quand la première épidémie a commencé, à la fin de l'année 2052, la république était déjà hermétiquement séparée du reste du monde. Platon fut considéré comme le sauveur d'Aotearoa, et à mesure que les nouvelles de l'extérieur se faisaient de plus en plus sombres, il fut considéré comme le sauveur de la race humaine, rien de moins. Lors des dernières informations captées en juin 2053, l'idée se répandit que sur l'île de la République était la dernière habitable de la planète.

On s'attendait à un afflux de réfugiés, et quand ils sont arrivés, ils ont été éliminés. Les engins aérien étaient abattus sans tentative de communication.

Mince, je commence à avoir faim. 11:56 : il est temps de conclure.



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